Pour clore de belle manière un superbe Festival, le Palazzetto Bru Zane offre au public un concert autour de Charles Gounod en ce 16 juin 2018, veille de la mort du compositeur il y a 125 ans. Après La Nonne Sanglante et le superbe Faust revivifié, voici donc un gala où l’on pourra entendre d’autres partitions rares du musicien, allant chercher dans deux oratorios des pièces splendides et différenciées. Bien sûr, c’est le compositeur lyrique qui est ici mis en avant… mais nous avons tout de même un bel éventail des ouvrages du compositeur. Certes, il en manque quelques uns mais il était difficile de tous les représenter en une soirée mais l’on peut regretter l’absence de Polyeucte par exemple qui est tout de même un ouvrage majeur de Charles Gounod. De même, il aurait été peut-être encore plus fort de proposer un extrait de Rédemption plutôt que Tobie. Mais ne boudons pas notre plaisir. Pour une fois que Gounod est mis à l’honneur dans de telles conditions, saluons le travail et le rendu de la soirée !
Le grand auditorium de Radio-France n’est peut-être pas le lieu idéal pour un tel concert qui met la voix à l’honneur. En effet, la salle est magnifique et sonne de belle manière pour l’orchestre, mais les chanteurs doivent lutter contre une acoustique où la voix semble se perdre… et surtout plus de la moitié du public se trouve derrière les chanteurs. Même légèrement de côté, il suffit que le chanteur se tourne vers l’opposé de la salle pour que l’on perde la précision du chant et que le texte devienne incompréhensible. Malgré ces inconvénients, la salle est plutôt bien remplie et le public sera toute la soirée très à l’écoute, saluant avec passion les découvertes proposées. Car si bien sûr beaucoup connaissaient l’air du poison de Roméo et Juliette (mais pas dans cette version), tous les autres ouvrages présentés sont beaucoup plus rares.
Justement, l’on commence sur ce qui est le plus connu… mais aussi la plus grande rareté. En effet, l’air du poison de Roméo et Juliette est très régulièrement donné lorsque l’intégrale est représentée même s’il arrive encore qu’il soit coupé. Mais par contre, le retrouver sous cette forme complète est une grande première. En effet, d’habitude, nous entendons l’introduction « Dieux ! Quel frisson court dans mes veines » puis la partie rapide « Amour, ranime mon courage ». Mais toute la section entre ces deux moments a été coupée au moment de la création et n’aura été donnée a priori qu’en 1983 (avec du coup la partie habituelle amputée d’une bonne moitié!). Aussi, il semble que ce soit la première fois que l’on peut entendre cet air dans son intégralité. Toute cette première partie est particulièrement dramatique, loin de la vivacité de la suite, nous sommes plus sur un grand monologue introspectif, qui offre à Juliette l’occasion d’encore plus s’interroger sur ce breuvage, allant même jusqu’à suspecter Frère Laurent de vouloir la tuer afin de se protéger de la colère de son père. Avec cette première partie, nous découvrons l’air sous une toute autre facette, comprenant la volonté de Juliette de se convaincre elle-même qu’il faut boire ce poison. Et pour rendre justice à cette partition, c’est Elsa Dreisig qui vient redonner vie à cet air inédit. La soprano franco-danoise nous fait profiter d’une diction exemplaire et d’une voix qui lui permet d’assumer non seulement le drame de la première partie, mais aussi la virtuosité qui suit. L’on ressent non seulement la jeunesse, mais aussi ce trouble qui la poursuit. Le timbre est magnifique ainsi que la ligne de chant… et l’implication est totale, la chanteuse se présentant sans partition pour totalement s’immerger dans son rôle.
Après cet inédit complet, vient le seul air qui ait survécu au premier opéra de Charles Gounod : les Stances de Sapho. Véritable chant d’adieu à la vie, cet air couronnait le superbe premier essai du jeune compositeur. Aidé par la grande Pauline Viardot, il avait la chance de composer un « petit » opéra pour l’Opéra de Paris. Le succès d’estime sera présent mais non le succès public. Et malgré des reprises avec des modifications de la partition par l’auteur, Sapho n’arrivera jamais à s’implanter sur les scènes. Mais ce grand air final restera chanté régulièrement par les grandes mezzo-sopranos voir même quelques sopranos au grave aisé. Dernièrement par exemple, Anita Rachvelishvili l’a gravé sur son premier récital studio. Plus loin de nous, l’on peut se souvenir bien sûr de Régine Crespin, Shirley Verrett, Marylin Horne… ou Michèle Command dont on conserve une intégrale du rôle. Pour ce concert, c’est Kate Aldrich qui nous présente sa Sapho. La mezzo américaine se fait une spécialité depuis des années à chanter les rôles rares français. Ainsi, en 2005 déjà elle chantait le rôle titre de la Salomé d’Antoine Mariotte à Montpellier et plus près de nous il y a bien sûr eu Olympie de Spontini où elle incarnait la grandiose et tragique Statira, ainsi qu’une immense Fidès dans Le Prophête de Meyerbeer à Toulouse. Le rôle de Fidès ayant été composé pour Pauline Viardot aussi, il est logique de trouver la chanteuse en Sapho et en effet, en dehors d’un vibrato un petit peu large au début de l’air, le rendu est magnifique d’intensité alors que la tessiture ne lui pose aucun souci. Elle donne toute la poésie et la fragilité à cette femme brisée, avant d’assumer la volonté du sacrifice qui clôt l’air et l’ouvrage. On notera aussi un bel effort de diction, qui si elle n’est pas parfaite est tout du moins tout à fait correcte au milieu de ces nombreux francophones.
Nous voici maintenant avec Faust… mais pour ne pas faire de doublons par rapport au concert dirigé par Christophe Rousset deux jours avant, ce sera une partie du ballet qui est donné. Avec Les Nubiennes, Les Troyennes et la Danse de Phryné, ce sont les passages les plus connus et les plus vifs de ce ballet. Composé en 1869, il était nécessaire pour que l’ouvrage entre au répertoire de l’Opéra de Paris. Gounod dû faire alors « son humiliant métier de décompositeur de musique » comme il dit alors, après avoir tout de même proposé au jeune Camille Saint-Saëns de s’atteler à la tache. Mais le jeune homme n’acceptant pas, il fallut bien s’y mettre. Et malgré la mauvaise grâce avec laquelle il composa ce ballet, le résultat n’en reste pas moins superbe par la variété des climats proposés et l’intelligence de la musique. Le fait de positionner le ballet durant la scène de Walpurgis lui permet d’appeler à lui toute une mythologie fantasmée et orientale. La direction de Jesko Sirvend est très vive et donnera à entendre une grande énergie durant les trois passages joués. L’Orchestre National de France se montre très engagé et assume totalement la rapidité choisie par le chef. On notera d’ailleurs la qualité de la direction tout au long de la soirée. Le chef couve les chanteurs, fait briller les partitions en exploitant la richesse d’inspiration sans jamais alourdir le discours. D’ailleurs, soulignons aussi la qualité de l’orchestre. Décevant la veille dans Samson et Dalila, on comprend bien que c’était avant tout un choix du chef et non une limite technique. Dans ce gala ils brillent et s’enflamment, jouant avec légèreté ou puissance.
Trois ans après le succès de Faust et donc avant que ce dernier ne rentre au répertoire de l’Opéra de Paris, Charles Gounod voyait un grand opéra se créer sur la scène de l’Opéra : La Reine de Saba. Par le sujet comme le traitement, nous plongeons ici dans la façon qui faisait alors rayonner la Salle Pelletier bien au delà des frontières françaises. L’histoire nous compte la visite de Balkis, la Reine de Saba, à Soliman (Salomon dans la Bible). La Reine a donné sa promesse d’épouser le roi, mais tombe sous le charme de l’artiste Adoniram qui doit créer des monuments pour son roi. Et voici donc qu’elle fera attendre son soupirant, bravant la colère du roi et allant même jusqu’à s’enfuir avec son amant plutôt que de satisfaire aux espoirs royaux. Tout comme Sapho, l’opéra est très peu joué… mais quelques airs ont survécus. Le « Plus grand dans son obscurité » de Balkis a fait le bonheur de quelques sopranos, « Faiblesse de la race humaine » d’Adoniram permet aux ténors armés de montrer toutes leur vaillance mais aussi une certaine poésie… tandis que Soliman a droit à un magnifique « Sous les pieds d’une femme » où il dévoile tout son trouble face à l’amour qui le dévore malgré la résistance de la reine. Le rôle peut être chanté par une basse ou un baryton… et c’est ici la basse Patrick Bolleire qui peut donner vie à la mélodie magique créée par Gounod. La basse est une habituée des petits rôles italiens comme français mais se trouve ici face à un air où les plus grandes basses françaises ont démontré toute l’étendue de leurs graves mais aussi une ligne de chant splendide. Et malheureusement, le chanteur n’a pas de graves très puissants et manque de noblesse dans son chant. La diction est tout à fait correcte mais la voix manque de rondeur et de cette belle couleurs de bronze pour totalement rendre justice à cet air.
Nouvelle rareté pour suivre, mais cette fois dans le domaine de l’oratorio… Ce sera donc le quatuor final de Tobie, composé en 1854. L’histoire raconte le retour de Tobie le jeune vers ses parents, retour qui va, par l’intervention de l’Archange Raphaël, redonner la vue à son vieux père. L’histoire biblique est simplifiée bien sûr, mais il se dégage de cet ouvrage un calme et une sérénité assez extraordinaire. Dans le quatuor, nous assistons à l’intervention de l’ange et au chant saluant le miracle opéré. C’est d’ailleurs l’Archange Raphaël qui a la plus belle exposition dans ce passage et l’on accueille avec bonheur la jeune Jodie Devos : sa fraîcheur, son timbre et sa ligne de chant en font une vraie apparition face aux personnages très terrestres campés par Kate Aldrich (Anne), Yosep Kang (Tobie) et Patrick Bolleire (le Vieux Tobie). L’ensemble semble légèrement déséquilibré par moment avec des voix masculine qui mangent Kate Aldrich et dans une moindre mesure Jodie Devos, mais le clame et la lumière de cet quatuor est superbe et donne à entendre une page trop méconnue de Gounod.
Pour clore cette première partie de concert, voici Jodie Devos qui revient cette fois pour un air soliste et non des moindres : le grand air à roulade de Baucis dans Philémon et Baucis. Créé un an seulement après Faust, ce petit opéra était à l’origine promis à Baden-Baden. Mais Léon Carvalho voyant un rôle en or pour sa femme Marie Caroline Miolan-Carvalho, il demanda à Charles Gounod de conserver la création pour son Théâtre Lyrique. Il faut avouer que le rôle devait parfaitement convenir aux talents de la chanteuse, réputée pour sa virtuosité et sa fraîcheur. L’histoire se base sur Ovide et compte l’histoire du couple formé par Baucis et Philémon. Très âgés, ils accueillent Jupiter et Vulcain dans leur humble demeure et échappèrent à l’ire des dieux face à l’irrespect généralisé dont ils sont la cible. Et pour les remercier, ils se réveillent non seulement dans un palais, mais aussi jeunes et beaux tels qu’au début de leurs amours. Jupiter voyant Baucis aussi belle ne peut s’empêcher de lui faire la court alors que Philémon se montre jaloux. Voici donc Baucis qui échappe aux poursuite de son époux et montre toute sa finesse d’esprit. Elle finira d’ailleurs par se jouer du dieu pour rester fidèle à son mari. Jodie Devos a déjà été admirable dans ce répertoire que ce soit pour Urbain dans La Nonne Sanglante ou Rosa dans Le Timbre d’Argent. Mais elle se trouve ici avec un air digne d’une grande soprano, et qui a donc été taillé sur mesure pour elle. Certaines pourraient frémir car la partition de cet air est redoutable, mais la jeune chanteuse s’y montre très fine, déployant une technique redoutable sans pour autant en faire étalage. Tout y est doux et léger, comme un chant d’oiseau. Notes piquées, trilles, variations, sur-aigus… tout est là avec une aisance impressionnante. La fin de cette partie est un vrai feu d’artifice vocale. Si à Tours, le chant était superbe, nous avons ici une prestation encore plus impressionnante d’aisance et de beauté.
La reprise se fait avec une improvisation sur des thèmes de Gounod à l’orgue. Olivier Latry nous permet d’entendre le magnifique orgue de Radio-France et l’on peut se piquer au jeu de retrouver d’où viennent ces citations… mais le souci est que l’on ne retrouve que peu de thèmes au final. Si l’on peut entendre le « où suis-je » de Sapho en introduction, par la suite seuls des thèmes de Faust émergeront a priori… le chÅ“ur des soldats, des thèmes du ballet… mais difficile de trouver d’autres références.
Révélé il y a trois ans par la le Palazzetto Bru Zane encore, Cinq-Mars a été salué depuis comme un chef d’œuvre au même titre que Faust ou Roméo et Juliette. Relatant les déboire amoureux du Marquis de Cinq-Mars sur fond de politique et de complot, Gounod avait été particulièrement inspirés pour faire naître des couleurs très personnelles dans cet ouvrage. En dehors de l’air de Marie « Nuit mystérieuse » (là aussi chanté par quelques sopranos curieuses), rien n’était connu de cet ouvrage. Et il faudra attendre les deux concerts de février 2015 pour découvrir une partition riche et originale. Dans ce concert, c’est le début du quatrième et dernier acte qui nous est présenté. Cinq-Mars et de Thou sont en prison suite au complot contre Richelieu, Marie a été contrainte d’accepter le mariage avec le Roi de Pologne pour sauver les jours de Cinq-Mars… mais ce dernier ne connaît pas les raisons de ce changement. C’est donc tout le désespoir de notre héro qui s’entend ici. Désespoir d’avoir perdu son amour, d’avoir été trahi et d’avoir condamné son ami. Yosep Kang montre une belle voix claire, avec un timbre léger qui donne toute sa poésie au personnage. Il n’a pas le côté emporté de Mathias Vidal qui a gravé le rôle, mais une jeunesse plus désespérée. Le français est superbe et l’on entend chacune des nuances !
Vient ensuite un retour à un ouvrage légèrement plus connu que les autres : Mireille. Composé entre Faust et Roméo et Juliette, cet ouvrage aura été un succès, mais après bien des mutilations et des déformations. Comment penser représenter sur la scène de l’Opéra-Comique une histoire se passant en Provence, avec un amour pastoral… et surtout une fin dramatique où l’héroïne meurt d’avoir tout sacrifié à sa passion. Et puis il y a là encore Marie Caroline Miolan-Carvalho… Si Gounod savait dès le début qu’elle serait la créatrice du rôle titre, il espérait pouvoir la pousser dans ses retranchements en lui composant un ouvrage dramatique avec notamment une scène de la Crau particulièrement ardue. Elle lui demanda de « faire du brillant » alors qu’il prenait le train pour Saint-Rémi… Du coup, la scène de la Crau fut très vite coupée, et on en arriva même à transformer la fin pour que Vincent et Mireille puisse se marier et vivre heureux. Il faudra attendre les années 1930 pour que l’on puisse retrouver enfin une partition proche de l’originale souhaitée par Charles Gounod. Le duo entre Mireille et Vincenette se situe justement avant la scène de la Crau. Vincent a été frappé par Ourrias au Val d’Enfer, et sa sœur vient prévenir Mireille de ce qu’il s’est passé. Elle qui rêvait à un bonheur simple alors qu’elle voit son amour impossible. L’habitude veut que l’on ait une Mireille assez lyrique et une Vincenette très légère. Ici les rôles sont inversés puisque c’est Jodie Devos qui chante le rôle titre, alors que Kate Aldrich nous présente Vincenette. Ce dernier rôle a été catégorisé en 1er dugazon, autant dire une voix assez légère. Aussi le public est très surpris de cet équilibre. Là où l’on aurait plus vu Elsa Dreisig en Mireille et Jodie Devos en Vincenette, tout est changé et bouleversé ! Mais le rendu est superbe. Malgré deux faux départs de Jodie Devos, elle campe une Mireille d’une grande fraîcheur, mais l’on entend aussi un côté plus dramatique qui n’avait pas trop été exploité chez la soprano ! Ici elle a de l’épaisseur, après un « Heureux petit berger » splendide, et le duo lui permet de se déployer théâtralement. Touchante et volontaire, elle s’impose facilement face à Kate Aldrich surprenante mais très intéressante dans son rôle. Le duo fonctionne parfaitement et nous donne de superbes moments.
Le programme se termine par un extrait de Mors et Vita. Dans les années 1880, cet oratorio faisait suite au succès de Rédemption, autre grand oratorio du musicien. La création eut lieu le 26 août 1885 à Birmingham en présence de la Reine Victoria… mais malheureusement sans celle de Charles Gounod. Attaqué par Georgina Weldon (qui l’hébergea dans les années 70… mais aussi le pressurisa pour qu’il lui compose toujours plus de musique), le compositeur est en effet condamné à une amende de 250 000 francs. Il ne pourra donc pas assister à la création de son ouvrage. Nous avons ici un « Oro supplex » superbe mené par le quatuor de solistes nécessaire à l’oratorio, puis pour vraiment terminer, l’épilogue du Requiem qui ouvre cet oratorio. Les entrées échelonnées, la douceur de la courbe mélodique… tout dans la quatuor est baigné d’une douce lumière. On y retrouve Elsa Dreisig, Kate Aldrich, Yosep Kang et Patrick Bolleire. Les voix se croisent et s’entremêlent avec bonheur. Puis arrive l’épilogue grandiose. Immense crescendo orchestral, on y entend la démesure de l’oratorio qui nécessite ici une formation imposante ainsi qu’un orgue. Les cordes déploient des grandes nappes sombres avant que n’éclate avec une grande puissance le thème éclatant. Au sommet de ce morceau, voici l’orgue qui joint sa voix puissante (même un peu trop) à l’orchestre pour emplir la salle de vibrations. La clôture du programme est gigantesque !
Difficile de rester sur un final comme ça qui laisse le public sans voix. Aussi, le chef revient pour un extrait du ballet du Tribut de Zamora. La danse espagnole emporte le public tout comme l’avait fait l’épilogue, mais avec ici beaucoup de rythme et de vivacité.
Ce concert est un bel hommage rendu à Charles Gounod car il montre différentes facettes du compositeur lyrique. On retiendra bien sûr la grand nouveauté de l’air de Roméo et Juliette, mais tout le programme était de très haut niveau avec des choix intelligents de variés. On peut regretter peut-être l’absence de certains habitués du Palazzetto Bru Zane pour les chanteurs, mais quel bonheur d’entendre ces superbes pages de Gounod. Après Le Tribut de Zamora, La Nonne Sanglante, Faust et les nombreux disques parus, cette année Gounod est célébrée avec faste par la fondation ! Un immense merci à eux pour tout ce travail !
Le concert a été filmé par Arte et est disponible jusqu’au 17 juin 2019 ici. Il est aussi disponible à la ré-écoute sur France-Musique.
- Paris
- Auditorium de Radio-France
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- Charles Gounod (1818-1893), Faust : ballet (Les Nubiennes, Les Troyennes, Danse de Phryné)
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- Olivier Latry, orgue
- Orchestre national de France
- Jesko Sirvend, direction