Huguette Tourangeau (1938-2018)

Il y a quelques jours s’est éteinte l’une de ces voix qui provoquent beaucoup de réactions. Si elle avait ses détracteurs, Huguette Tourangeau avait aussi ses admirateurs. Certains trouvaient sa voix trop étrange, aux registres trop marqués… d’autres justement trouvaient cette voix très personnelle passionnante et immédiatement captivante. La chanteuse restera surtout dans les mémoires pour avoir accompagné pendant quinze ans le couple que formaient Joan Sutherland et Richard Bonynge. En effet elle participera à de nombreux enregistrements chez DECCA mais aussi à de nombreuses productions scéniques. Aussi à l’aise dans le bel-canto que dans le répertoire français, elle restera l’un de ces astres fascinant par leur personnalité. Mais elle n’est pas juste un faire valoir. Elle aura bien sûr un grand appui par Richard Bonynge… mais elle saura marquer les mémoires par sa personnalité et son charisme.

Marie Jeannine Huguette Tourangeau est née le 12 août 1938 à Montréal. Elle commence ses études au Conservatoire de Musique de Québec en 1958 et en 1962 elle est déjà soliste pour Les Vêpres de la Vierge de Monteverdi. Bien sûr on ne chantait pas Monteverdi de la même manière à l’époque, mais elle conservera toute sa carrière cet attachement au répertoire baroque même si le romantique occupera une grande place pour la chanteuse. En 1964, elle se fait remarquer par Zubin Mehta alors qu’elle chante le rôle de Mercédès dans Carmen. Suivant les encouragements du chef d’orchestre, elle participe aux auditions du Metropolitan Opera et gagne un prix mais surtout un contrat pour une tournée avec le Metropolitan Opera pour 1964-1965. Elle fit ainsi la connaissance de Richard Bonynge qui la dirige l’été 1964 dans le rôle de Cherubino des Noces de Figaro. Puis ce sera Carmen dans pas moins de 56 villes du nord de l’Amérique. Vient ensuite en 1967 Siebel de Faust. Les années qui suivent sont ceux de la grande collaboration avec le couple Sutherland/Bonynge, collaboration qui va durer presque quinze ans avec des rôles parfois courts (Malika dans Lakmé) mais souvent marquants comme Urbain dans Les Huguenots. Mais elle tiendra aussi régulièrement tête à la soprano australienne comme dans l’affrontement des deux rôles de Maria Stuarda où elle se montre une Elisabeth d’une puissance fascinante… mais aussi dans la jeune Adalgisa de Norma. Ses rôles seront nombreux et variés, depuis le rôle titre de Giulio Cesare jusqu’à Thérèse de Jules Massenet. Applaudie en Nicklausse des Contes d’Hoffmann, elle avait aussi un sens comique qui lui a permis de triompher dans le rôle de La Grand Duchesse de Gerolstein. En 1974, elle participe à l’inauguration de l’Opéra de Sydney aux côtés de Joan Sutherland. Puis, continuant l’exploration de divers rôles, elle sera Arsace dans Semiramide de Rossini, Rosina dans Il Barbiere di Siviglia, Zerlina de Don Giovanni au Metropolitan de New-York ou encore l’Orphée de Gluck à Hambourg. En 1980, à cause de problèmes de santé elle fera ses adieux à la scène dans le rôle de Charlotte de Werther… et se consacrera à l’enseignement, formant ainsi toute une nouvelle génération de chanteurs. Elle s’éteint le 21 avril 2018.

Mais justement… cette formation, sur quoi se basait-elle ? Avant tout sur une technique sidérante lui permettant les plus grandes prises de risques dans le répertoire du bel-canto. Bien sûr, la sécurité du studio pourrait faire croire à une chanteuse uniquement intéressante derrière un micro, mais il n’y a qu’à écouter le duo Norma/Adalgisa avec Joan Sutherland pour entendre ces aigus attaqués droits et piano, cette vélocité sidérante, cette longueur de souffle et de voix. Car la mezzo-soprano pouvait aussi bien chanter des rôles d’alto que s’aventurer avec les sur-aigus. Certains lui reprochent justement cette extension qui faisait entendre en effet des registres différents. Le grave était un peu poussé et poitriné (mais sans non plus que ce soit outrageux) alors que l’aigu était lancé avec une belle vaillance. On reconnaît Ewa Podles comme une grande contralto justement parce qu’elle avait cette immense extension. Huguette Tourangeau n’avait certes pas la rondeur de timbre de notre chanteuse polonaise, mais elle avait elle aussi cette aisance sur une très large tessiture. La voix a toujours gardé sa délicatesse et ce timbre assez clair. Le petit vibrato léger qui habillait son chant était sans doute à l’origine de la jeunesse qui se dégageait de ses personnages. Aussi à l’aise dans les rôles travestis que dans les jeunes femmes, Huguette Tourangeau était une grande personnalité par sa voix mais aussi sa vélocité. Car cette voix un peu droite était capable de grande acrobatie vocale, se hissant sans rougir au niveau de son illustre partenaire. Nul doute que Richard Bonynge n’aurait pas engagé à de nombreuses reprises la chanteuse si ce n’avait pas été le cas. Bien sûr, il y aura aussi Marylin Horne dans ce domaine… mais le nom était plus glorieux.

Huguette Tourangeau dans le rôle d’Elisabetta (Maria Stuarda) en 1977

Sa discographie est assez riche… mais souvent elle n’est que dans un rôle secondaire voir même très secondaire comme son Alisa dans Lucia di Lammermoor. Mais même dans un rôle secondaire elle frappe par sa personnalité. Pour la découvrir dans toute sa démesure, l’écoute de l’enregistrement en studio de Maria Stuarda de 1974 est obligatoire rien que pour son air d’entrée où elle se lance sans peur dans des variations hardies qui trahissent immédiatement la violence du personnage. Son affrontement avec Joan Sutherland est aussi un grand moment. Elles tiennent à elles-deux l’enregistrement. Dans un registre plus doux, comment passer à côté de son Adalgisa de Norma malheureusement non enregistrée en Studio. Mais en 1972 à San Francisco, Joan Sutherland et elles donnaient un spectacle magnifique. La finesse de la voix, l’aisance stylistique, le charisme… tout était là non pas pour montrer Huguette Tourangeau, mais bien la jeune femme voulue par Bellini (chose difficile lorsque l’on distribue Adalgisa à une véritable mezzo-soprano).

Huguette Tourangeau dans le rôle de Parséis (Esclarmonde) en 1976

Mais c’est peut-être encore plus dans le répertoire français qu’elle se montre immense. Car à l’étendue des moyens s’ajoute une très bonne diction. Et pour s’en faire une idée, l’écoute de Thérèse est obligatoire. Car pour une fois, voici qu’Huguette Tounrageau enregistre un opéra où elle tient le premier rôle. Et ce n’est pas une partition simple qui est ici proposée puisque composée pour Lucy Arbell qui était une grande interprète. Elle s’y montre d’une violence de sentiments sidérante. Aussi à l’aise dans la douceur du duo avec Armand que dans le final où passent toutes les émotions jusqu’à ce monologue parlé où elle se jette vers la mort. Elle semble parfaitement à l’aise dans ces tessitures meurtrières qui ont été légion dans le répertoire français de l’époque où les héroïnes avaient régulièrement une voix de mezzo avec des aigus aisés. Mais il ne faut pas non plus oublier d’autres rôles comme Nicklausse dans Les Contes d’Hoffmann où elle est avec Gabriel Bacquier (dans les diables) la plus à sa place face à une Joan Sutherland assez transparente et un Placido Domingo très étranger au style. En jeune homme elle s’amuse et se joue du rôle. Urbain aussi bien sûr dans Les Huguenots est parfait avec ses deux airs d’une grande facilité pour elle. Superbe aussi dans Esclarmonde ou Le Roi de Lahore… il est difficile de ne pas tout nommer tant elle semblait faite pour ce répertoire. On se lamente donc qu’elle n’ait pas eu la chance d’enregistrer d’autres ouvrages de Massenet par exemple. Cléopâtre bien sûr aurait été parfait avec cet art qu’elle avait pour donner vie aux émotions mais aussi Amadis ou même Charlotte !

Huguette Tourangeau dans le rôle du Prince Orlovsky (Die Fledermaus)

Et puis bien sûr, il faut absolument écouter son récital d’airs d’opéra qui était d’ailleurs son disque préféré. Sous la baguette de Richard Bonynge toujours, elle redonne vie à des ouvrages italiens et français souvent rarement donnés. Ainsi la rare Ildegonda nel Carcere de Baffle la montre dans toute sa folie bel-cantiste avec envolées et variations toutes menées de superbe manière. Ensuite, Bizet et Djamileh permettent immédiatement de juger de la capacité de la chanteuse à passer d’un style à l’autre sans jamais avoir aucun souci. Ici ce sont les volutes arabisantes qui sont magnifiquement rendues avec une tessiture assez changeante. Le timbre est parfait pour cette femme qui fascine les hommes. Retour à l’italien pour un chant guerrier qui fait résonner ses graves mais aussi ses aigus aisés pour l’Assedio di Calais de Donizetti. C’est ensuite chez Auber que l’on passe pour un très rare Cheval de Bronze où le côté piquant du début est vite remplacé par une section centrale beaucoup plus sombre avant que ne revienne le badinage varié délicatement cette fois qu’enlève Huguette Tourangeau avec brillant. Avec Hérodiade, vient un grand regret… que l’on ne connaisse pas son interprétation complète de ce rôle qui est peut-être le plus passionnant de l’opéra de Massenet. Le tranchant de ses premiers éclats sont immédiatement changés en douceur pour la supplique à Hérode. L’implication va jusqu’à ces aigus tranchants qui frappent les oreilles. Un rare Verdi ensuite avec Oberto où elle affronte un air de soprano. Certes c’est un grand soprano lyrique, mais elle se montre ici magnifique de douceur sans que la tessiture un peu haute ne lui pose souci se permettant même un sur-aigu sur le final, assumant ainsi totalement l’héritage bel-cantiste de l’écriture. Un Roméo rare ensuite avec Giulietta e Romeo de Vaccai où le superbe timbre et la finesse d’interprétation montrent combien le personnage présenté est non seulement amoureux mais aussi d’une grande douleur. On termine par un air des Dragons de Villars de Maillart qui charme par sa simplicité et son ton léger… mais qui n’échappe pas à sa touche personnelle avec un aigu sorti d’on ne sait où pour commencer l’air ! Nous avons ici un portrait complet de la chanteuse qui défend un répertoire rare avec une parfaite justesse de moyens. Grande par la style et la voix, elle se dévoile en grande interprète et grande chanteuse.

Huguette Tourangeau dans le rôle titre de Giulio Cesare

Voici donc un petit article pour essayer de partager mon admiration de cette femme. À l’heure de sa mort, elle reste une grande artiste mais les réactions sont très rares. D’où la volonté de parler un petit peu d’elle ici… selon les petits moyens de ce blog ! Ci-dessous, une discographie qui est la plus complète possible. Mais si jamais vous avez d’autres références, n’hésitez pas à les indiquer en commentaire pour la compléter !

1967 : Giulio Cesare in Egitto (Georg Friedrich Haendel)
Cleopatra : Montserrat Caballe / Giulio Cesare : Kostas Paskalis / Cornelia : Huguette Tourangeau / Sesto : Frederick D. Mayor / Nireno : Amin Feres
Direction : Arnold Gamson

 

1968 : Lakmé (Léo Delibes)
Lakmé : Joan Sutherland / Nilakantha : Gabriel Bacquier / Mallika : Huguette Tourangeau / Hadji : Luciano del Moral / Gérald : Anastasios Vrenios / Ellen : Maxime Makas / Frédéric : Cornelios Opthof / Rose : Jacqueline Pierce / Miss Bentson : Alicia Maraslian
Direction : Richard Bonynge

1969 : Les Huguenots (Giacomo Meyerbeer)
Marguerite : Joan Sutherland / Raoul : Anastasios Vrenios / Urbain : Huguette Tourangeau / Valentine : Martina Arroyo / Marcel : Nicolai Ghiuselev / Saint-Bris : Gabriel Bacquier
Direction : Richard Bonynge

 

1969-1970 : The Messie (Georg Friedrich Haendel)
Joan Sutherland / Huguette Tourangeau / Werner Krenn / Tom Krause
Direction : Richard Bonynge

 

 

1970 : Forgotten arias
– Michael William Balfe (1808 – 1870), Ildegonda nel Carcere : « Sventurata Ildegonda…Chiuso nell’armi e splendido »
– Georges Bizet (1838 – 1875), Djamileh : « Nour-Eddin, roi de Lahore »
– Gaetano Donizetti (1797 – 1848), L’assedio di Calais – Acte 1 : « Al mio core oggetti amati »
– Daniel François Esprit Auber (1782 – 1871), Le cheval de bronze : « Ah pour un jeune coeur…O tourment du veuvage »
– Jules Massenet (1842 – 1912), Hérodiade – Acte 1 : « C’est sa tête que je réclame »
– Giuseppe Verdi (1813 – 1901), Oberto Conte di San Bonifacio – Acte 1 : « Ah! sgombro è il loco alfin! » – « Sotto il paterno tetto »
– Nicola Vaccai (1790 – 1848), Giulietta e Romeo : « E questo il loco…Ah! se tu dormi »
– Aimé Maillart (1817 – 1871), Les Dragons de Villars : « Il m’aime, il m’aime, espoir charmant »
Direction : Richard Bonynge

1971 : Rigoletto (Giuseppe Verdi)
Gilda : Joan Sutherland / Il Duca : Luciano Pavarotti / Rigoletto : Sherril Milnes / Madgdalena : Huguette Tourangeau / Sparafucille : Matti Talvela
Direction : Richard Bonynge

 

1971 : Lucia di Lammermoor (Gaetano Donizetti)
Lucia : Joan Sutherland / Edgardo : Luciano Pavarotti / Enrico : Sherrill Milnes / Raimondo : Nicolai Ghiaurov / Normanno : Ryland Davies / Alisa : Huguette Tourangeau
Direction : Richard Bonynge

 

1971 : Les Contes d’Hoffmann (Jacques Offenbach)
Les quatre dames : Joan Sutherland / Hoffmann : Placido Domingo / Les quatre Diables : Gabriel Bacquier / Nicklausse, La Muse : Huguette Tourangeau / Les valets : Hugues Cuénod
Direction : Richard Bonynge

 

1972 : La Grande Duchesse de Gerolstein (Jacques Offenbach)
La Grande Duchesse : Huguette Tourangeau / Fritz : John Walker / Prince Paul : Richard Stilwell / Général Boum : Donald Gramm / Wanda : Susan Belling
Direction : John Crosby

 

1972 : Norma (Vincenzo Bellini)
Norma : Joan Sutherland / Adalgisa : Huguette Tourangeau / Clotilda : Gwendolyn Jones / Pollione : John Alexander / Oroveso : Clifford Grant / Flavius : Erik Townsend
Direction : Richard Bonynge

 

1973 : Rodelinda (Georg Friedrich Haendel)
Rodelinda : Joan Sutherland / Grimoaldo : Eric Tappy / Bertarido : Huguette Tourangeau / Garibaldo : Pieter van der Berg / Eduige : Margaretha Elkins / Unulfo : Cora Canne-Meijer
Direction : Richard Bonynge

 

1973 : Die Fledermaus (Johann Strauss Jr.)
Gabriel von Eisenstein : Nolan Van Way / Rosalinde : Joan Sutherland / Alfred : Ragnar Ulfung / Adele : Judith Blegen / Dr. Blin : Daniel Sullivan / Dr. Falke : Bruce Yarnell / Frank : Spiro Malas / Prinz Orlofsky : Huguette Tourangeau / Frosch : Walter Slezak
Direction : Richard Bonynge

1973 : Thérèse (Jules Massenet)
Thérèse : Huguette Tourangeau / Armand : Ryland Davies / André : Louis Quilico / Morel : Neilson Taylor
Direction : Richard Bonynge

 

 

1974 : Luisa Miller (Giuseppe Verdi)
Il Comte : Giorgio Tozzi / Rodolfo : Luciano Pavarotti / Federica : Huguette Tourangeau / Vurm : Dieter Weller / Miller : Louis Quilico / Luisa : Katia Ricciarelli
Direction : Jesus Lopez-Cobos

 

1974-1975 : Maria Stuarda (Gaetano Donizetti)
Maria Stuarda : Joan Sutherland / Elisabetta : Huguette Tourangeau / Leicester : Luciano Pavarotti / Talbot : Roger Soyer / Cecil : James Morris / Anna : Margreta Elkins
Direction : Richard Bonynge

 

1975 : Orfeo ed Euridice (Christoph Willibald Gluck)
Orfeo : Huguette Tourangeau / Euridice : Catherine Malfitano / Amore : Barbara Hendricks
Direction : Hans Vonk

 

 

1975 : L’Oracolo (Franco Leoni)
Uin-Sci : Richard van Allan / Cim-Fen : Titto Gobbi / Hu-Tsin : Clifford Grant / Ah-Joe : Joan Sutherland / L’indovino : Ian Caley / Uin-San-Lui : Ryland Davies / Hua-Qui : Huguette Tourangeau
Direction : Richard Bonynge

 

1975 : Esclarmonde (Jules Massenet)
Esclarmonde : Joan Sutherland / Parséis : Huguette Tourangeau / Phorcas : Clifford Grant / Roland : Giacomo Aragall / L’Évêque de Blois : Louis Quilico / Enéas : Ryland Davies /Cléomer : Robert Lloyd
Direction : Richard Bonynge

 

1975 : Mélodies (Jules Massenet)
Piano : Richard Bonynge

 

 

 

1976 : Récital (Haendel, Paisiello, Von Winter, Gounod, Delibes, David, Liszt, Bizet, Massenet, Godard, Hahn, Offenbach) – Airs d’opéras et mélodies
Piano : Alexandra Mun
(en complément de cet Orfeo)

 

1977 : Mignon (Ambroise Thomas)
Mignon : Huguette Tourangeau / Wilhelm Meister : Henri Wilden / Laerte : Antonio Santos / Lothario : Pierre Charbonneau / Philine : Noelle Rogers / Frédéric : Michael Philip Davis / Giarno : Edgar Hanson
Direction : Richard Bonynge

 

1979 : Le Roi de Lahore (Jules Massenet)
Alim : Luis Lima / Sità : Joan Sutherland / Scindia : Sherrill Milnes / Indra : Nicolai Ghiaurov / Timour : James Morris / Kaled : Huguette Tourangeau
Direction : Richard Bonynge

 

1981 : El amor brujo (Manuel de Falla)
Direction : Charles Dutoit

 

 

 

1985 : Rodelinda (Georg Freidrich Haendel)
Rodelinda : Joan Sutherland / Garibaldo : Samuel Ramey / Bertarido : Alicia Nafé / Grimoaldo : Curtis Rayam / Unulfo : Huguette Tourangeau / Eduige : Isobel Buchanan
Direction : Richard Bonynge

4 commentaires sur “Huguette Tourangeau (1938-2018)

    • Elle mérite un peu plus que le triste silence… du coup j’essaye de faire le mieux possible!
      Mais oui, son récital est génial. Et il y a plein de belles choses dans ses intégrales!

  1. Wow! Quel magnifique témoignage envers cette chanteuse québécoise tombée dans l’oublie. Même ici au Québec sa mort a été très peu publicisé Malheureusement. Je suis très heureux que quelqu’un en France se souvienne d’elle. Je l’ai un peu connu car j’avais une amie qui étudiait avec elle il y a 20 ans. Une femme très sympathique au rire franc. Une grande dame qui était resté simple et facile d’approche. Malheureusement je crois qu’elle a été très malade pendant plusieurs années avant son décès de sorte qu’elle s’est beaucoup isolée dans les dernières années de sa vie. La dernière fois que je l’ai croisée c’était à un concert de Maria Guleghina et Bryn Terfel vers 2005 et je ne l’ai Malheureusement jamais revu ensuite.

    Je joins un extrait de mon amie Stephanie, probablement sa meilleure élève. On discerne des similitudes avec Huguette, particulièrement dans le grave et dans le médium-grave.

    Salutations!

    https://m.youtube.com/watch?v=5kX0L6z-azk

    • Merci c’est très gentil! Oui, cette femme avait quelque chose dans la voix qui fait qu’elle aurait dû rester dans les mémoires…
      En effet on retrouve quelques similitudes dans la façon d’aborder les graves!

      Bonne journée à vous!

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